« SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU, PRIE POUR NOUS »
Avec Élisabeth nous nous émerveillons : « Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? ». Parce qu’elle nous donne Jésus, son fils, Marie est la mère de Dieu et notre mère. Nous pouvons lui confier tous nos soucis et toutes nos demandes. Elle prie pour nous comme elle a prié pour elle-même : « Qu’il me soit fait selon ta parole ». En nous confiant à sa prière nous nous abandonnons avec elle à la volonté de Dieu.
Marie est « la mère ». C’est le point de l’humanité où se réalise l’enfantement du fils de Dieu. Elle est présente à la naissance de l’Église. Elle est mère de Jésus et mère des disciples. Marie attentive aux noces de Cana et une mère qui reflète une intelligence de plus en plus profonde du mystère même de Jésus. Quand nous la prions, nous adhérons avec elle au dessein du Père, qui envoie son Fils pour sauver tous les hommes. Comme le disciple bien aimé, nous accueillons chez nous, la mère de Jésus devenue la mère de tous les vivants. Nous pouvons prier avec elle et la prier. Marie par sa prière porte la prière de l’Église. L’Espérance unie Marie à l’Église.
« PAUVRES PÉCHEURS MAINTENANT ET A L’HEURE DE LA MORT »
En demandant à Marie de prier pour nous, nous nous reconnaissons pêcheurs et nous nous adressons à la mère de la miséricorde : « A la Toute Sainte ». Nous nous remettons à elle : « maintenant » dans l’aujourd’hui de nos vies. Mais notre confiance s’élargit pour lui abandonner dès maintenant « l’heure de notre mort ». Qu’elle y soit présente comme à la mort en croix de son fils et à l’heure de notre passage. Elle nous accueille comme notre mère pour nous conduire à son Fils Jésus en paradis.
Marie, tu es là aujourd’hui comme tu le seras demain. Le Fils unique de Dieu, ton fils, t’a confié tous les hommes lorsqu’en mourant sur la croix, il nous a introduit dans le nouveau commencement de tout ce qui existe. Marie, nous te demandons de rester avec nous comme tu es resté au pied de la croix, dans nos moments difficiles et à l’heure de notre mort.